Cet amour-là

"Elle dit: non, ne pleurez pas, ce n'est pas triste, en rien, en aucun cas. Il s'agit de vous et de pas vous, oubliez votre personne, ça n'a aucune importance. Il ne faut pas se prendre pour un héros. Vous êtes rien. C'est ce qui me plaît. Restez comme ça. Ne changez pas. Restez. On va lire ensemble."

Yann Andréa

dans un square

Ce sont quelles ces musiques. Parce qu’elles signifiaient comme tu savais peut-être fouiller ou alors que tu entendais ou avais. Clef, tout savait. Elles incarnaient ton pouvoir, manger. Tout ce que tu pouvais me donner. Manquant. Sans. Toi ne pouvant, puisque là le vide était collectionnant. Le vide à cause de ce que le temps. Alors jouant puisque je prenais. Et je m’en couvrais. Blason branché marchant, pensant le regard sur la ville, sur. Je voyais te. Tu pouvais, fier, mes pas te portant. Des petits produits sans risque, biens pour. Glissant partout, synapses et corps, sans jamais engager. Faits. Comme un onguent. On dit dans les supermarchés, et d’ailleurs je suis toujours ravie à Monoprix, et même je n’y vole plus comme avant. Parfois j’imagine contaminée. Peut-être j’ai reproduit, tissé plus loin. Je leur ai demandé à chacun. Et alors à tous ensuite j’ai, sans voir. Maintenant. Ces petits dons seuls. Eux pouvant là où non. Où toi non. Toi laissant corps. Propre et sans risque. La violence maigre qui reproduit toujours celle plus tard qui voulant, qui arguant la force, celle sur faible, celle d’avoir ce que pourtant voulait. En voiture, dans un square, les chiffres rouges de l’horloge dans le lit.

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