My night is a mess, I’m sorry for yours
It rained and I weeped and my swollen up dreams,
Well you know, burst and fell
Beautiful ashes
Easy to say more so to do
Farewell my ghost is a pitiful song
That we sang on the coast
Cet amour-là
"Elle dit: non, ne pleurez pas, ce n'est pas triste, en rien, en aucun cas. Il s'agit de vous et de pas vous, oubliez votre personne, ça n'a aucune importance. Il ne faut pas se prendre pour un héros. Vous êtes rien. C'est ce qui me plaît. Restez comme ça. Ne changez pas. Restez. On va lire ensemble."
Yann Andréa
Yann Andréa
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A la fête foraine
C’est pas un regard froid que j’ai jeté sur toi
Quand tu m’as offert un peu de ta barbe à papa
C’est pas ça
J’avais le souvenir, tu vois, de cet autrefois
Des élastiques qui ne tiennent pas et de la nausée dans la fusée
Qui s’envole au vitriol sous les lumières effrénées
J’avais la mémoire vive des musiques endiablées
De mon envie de danser et de celle qui naissait
Dans le creux de mon estomac
Je me souvenais enfin avec délice des turpitudes
De la fille au cœur écartelé
Quand tu m’as offert un peu de ta barbe à papa
C’est pas ça
J’avais le souvenir, tu vois, de cet autrefois
Des élastiques qui ne tiennent pas et de la nausée dans la fusée
Qui s’envole au vitriol sous les lumières effrénées
J’avais la mémoire vive des musiques endiablées
De mon envie de danser et de celle qui naissait
Dans le creux de mon estomac
Je me souvenais enfin avec délice des turpitudes
De la fille au cœur écartelé
Ils courent autour d’elle comme des chiots et la tirent par le bras
Ils se frappent et se mordent et se poussent
Prend-moi là comme ça, regarde-moi je pause
Ils sourient et roulent leurs mécaniques inexistantes
Ils rient mais fuient lorsqu’on les chasse
Ils sont gitans ce sont des enfants et leur travail
Est de passer derrière toi, moi, nous au restaurant
Pour nourrir leurs parents.
Ils se frappent et se mordent et se poussent
Prend-moi là comme ça, regarde-moi je pause
Ils sourient et roulent leurs mécaniques inexistantes
Ils rient mais fuient lorsqu’on les chasse
Ils sont gitans ce sont des enfants et leur travail
Est de passer derrière toi, moi, nous au restaurant
Pour nourrir leurs parents.
To the lady I saw before
Fourteen she fell into a coffin
She had run into the dark
People are scared
Nothing could be worse
White boots and skirt, long thin legs, her clarinet to Bucuresti
Also the ship around the world
When Inverness tried to break her neck
A Spanish island: she met the guy who’d disappeared in Vietnam
He might be dead or be alive
In a jail or on a plain or drinking whisky
With a cherished picture in his mind
Once she was a mother
She climbed a cliff with a man
His long blond hair hanging in the air
She was a chef and still is a girl of rock’n’roll material
She smokes and barks and fights like hell
Lives like we should
Someone who’ll never die
She had run into the dark
People are scared
Nothing could be worse
White boots and skirt, long thin legs, her clarinet to Bucuresti
Also the ship around the world
When Inverness tried to break her neck
A Spanish island: she met the guy who’d disappeared in Vietnam
He might be dead or be alive
In a jail or on a plain or drinking whisky
With a cherished picture in his mind
Once she was a mother
She climbed a cliff with a man
His long blond hair hanging in the air
She was a chef and still is a girl of rock’n’roll material
She smokes and barks and fights like hell
Lives like we should
Someone who’ll never die
Le cou d’un chaton endormi
Rond. Tiède.
La tête se lève et lèche la main qui caresse
Les dents sortent, aiguisées
C’est la peur de l’inconnu.
Je pourrais tout briser, ton cœur avec
Plier tirer plonger
Pincer la langue râpeuse, l’humeur rêveuse.
Solitude bénie des couples heureux
Monstres à deux têtes, un cœur battant
La guerre intime n’a pas de cri.
Rond. Tiède.
La tête se lève et lèche la main qui caresse
Les dents sortent, aiguisées
C’est la peur de l’inconnu.
Je pourrais tout briser, ton cœur avec
Plier tirer plonger
Pincer la langue râpeuse, l’humeur rêveuse.
Solitude bénie des couples heureux
Monstres à deux têtes, un cœur battant
La guerre intime n’a pas de cri.
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