Cet amour-là

"Elle dit: non, ne pleurez pas, ce n'est pas triste, en rien, en aucun cas. Il s'agit de vous et de pas vous, oubliez votre personne, ça n'a aucune importance. Il ne faut pas se prendre pour un héros. Vous êtes rien. C'est ce qui me plaît. Restez comme ça. Ne changez pas. Restez. On va lire ensemble."

Yann Andréa

Audrey

J’avais envie qu’elle n’existe pas, que non, pas elle
Que ses cheveux raides, qu’une bêtise profonde, autre encore
C’est le corps non, sien non, ses cheveux trop bruns pour être miens
J’envie, j’avais, c’était et pas, la façon de placer la hanche que je, si j’avais
Moi aussi la maigreur, moins jeune
J’imagine, suis et là peut-être la honte qui s’évapore
C’est souvent dans l’image, l’oeil qui croise
Ensuite alors le son frontal
Le son sien, qu’on imaginait sien, le monde si vaste
de rapports inventés
Investis là sur temps et corps là, rassurant la durée
Capital et morale
La sainte odeur d’éternité
C'est toute éteinte alors que s'est vautrée
L'enfant pensée sur canapé

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