http://youtu.be/pm2pxrQPwPk
Oui, toi tu sais l'envie. Si j'avais des talons assez hauts et des jambes capables de ne pas trembler. Si j'étais forte comme je sens que je devrais l'être en face de toi ça marcherait. Si je n'avais pas autant besoin de ce dont j'ai besoin pour être en vie et que je pouvais te pousser jusque dans ces retranchements où tu ne vas pas. Je sais. Tu sais.
Si jamais le soir dans le noir j'étais capable de ne pas fermer les yeux mais de les plonger dans la chair sans hésiter. Si j'étais capable les vêtements et les matières parasites c'est évident ça marcherait. Si mes mains et mon corps et ma tête pouvaient se taire comme tu sais les éteindre. Si pour éteindre ma machine il ne fallait pas que la tienne fonctionne à bloc. Si pour éteindre ta machine il ne fallait pas que la mienne fonctionne à bloc.
Ça tu sais. Tu vois. Tu sens. Quand tu ris parce que tu ne sais pas faire autrement. Quand je compte les heures, les jours, les mois et les années qui nous séparent de ce qui pourrait. Quand je sais que l'impossible est le plus piquant de tous les déclencheurs. Je vois en toi ce que ça donnerait. Que ça ne donnera jamais.
Quand la nuit à Paris il fait froid et quand le vent nous déchire la face. Quand la nuit à Paris n'a pas d'âge et que la musique. La musique la nuit et l'alcool. Les stupéfiants. Parce que c'est surprenant tu sais une histoire comme ça qui n'aura pas lieu mais qu'on voudrait possible simplement parce qu'elle ne l'est pas. La vouloir une fois et savoir qu'une fois c'est déjà une fois de trop. Défaillir quand l'heure approche et quand la nuit appelle.
Attendre ce moment-là tous les soirs. Espérer tous les matins.
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