Le carré des pavés comme un grillage, comme un jeu sans autre règle que les pas à poser dans des emplacements conçus tout exprès. C’est pas toujours très stable, le carré des pavés, quand les cloisons tremblent et que les pieds glissent et la lumière n’est pas toujours très belle, sur le carré des pavés, quand on est superficiel et réfléchi. Pourtant le carré des pavés se répète, de pavé en pavé, merveilleusement soudés, en direction d’une chambre d’iris. Pupille sombre, de pavé en pavé, concentrée sur le sens de ses lignes de fuite. Regard lourd, de pavé en pavé, sur un comportement d’automate. Ventre vide, de pavé en pavé, jambes chaudes. Les mains moites, de pavé en pavé, honorées, gluantes. Et les mouches alentour, la douleur de l’absence, l’irritation de la chambre, la vaisselle toujours grise, la disparition de l’autre qui meurent : les arbres du parc ne sont pas tous du même vert.
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