Cet amour-là

"Elle dit: non, ne pleurez pas, ce n'est pas triste, en rien, en aucun cas. Il s'agit de vous et de pas vous, oubliez votre personne, ça n'a aucune importance. Il ne faut pas se prendre pour un héros. Vous êtes rien. C'est ce qui me plaît. Restez comme ça. Ne changez pas. Restez. On va lire ensemble."

Yann Andréa

Dans le bain

Dans le bain gris et froid. Email froissé, rai de lumière poussiéreuse. Les bras lisses et froids, aimants. Tout par trois, pour le rythme, l’équilibre, pour pas tomber les pattes en l’air et le cul par terre. C’est que le corps est mou dans l’eau, il flotte et coule à la fois. A l’aube on pourrait s’endormir, comme ça: tout glacés et verdâtres, lèvres noires et peau diaphane. 

Je cherchais un jour pour te dire adieu.

Porte ouverte, poignée dorée. C’était sombre à l’extérieur et ce corps penché a une langue interminable, une langue toute fine qui noue et qui plonge dans mon cœur, dans mon ventre. Ça glisse.

J’ai trouvé qu’un jour il faudrait te dire adieu.

Cinglé béant, les dents pétées. Paraît que c’est drôle, la nuit, parfois.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bon alors il sort quand ce roman ou elle sort quand cette nouvelle?!j'en ai marre de saliver à chaque fois

Claremary a dit…

c'est déjà bien de saliver.
Il faudrait tout à la fois: le beurre et la crémière, le four et le moulin, le gâteau et la cerise?

Patience

;)