Cet amour-là

"Elle dit: non, ne pleurez pas, ce n'est pas triste, en rien, en aucun cas. Il s'agit de vous et de pas vous, oubliez votre personne, ça n'a aucune importance. Il ne faut pas se prendre pour un héros. Vous êtes rien. C'est ce qui me plaît. Restez comme ça. Ne changez pas. Restez. On va lire ensemble."

Yann Andréa

Et Vian

Ils appellent ça l’ange qui passe mais l’angle casse mon vélo-trou tandis que ses pédales hurlent au maraudeur : « Pullule, grands pleurs et range ta salopette ! ». C’est que l’appel du large est pile à l’heure et que l’embrun frappe ma bonne femme soeur. Banlieue cossue et baleine bleue : ton nez ta langue brûlent sec dans l’air du rare. J’ai commis l’auto-café : soir noir tard sur une route ensommeillée, une licorne dans les vapes et hop le tour est né. Auto-ailée comme un ciel d’oracle, la bouche coule des mots touffus, les oreilles perdent des phrases dodues et le trou qui reste gobe des vers comme un poussin affamé. C’est là que la carpe s’échappe et vole à tir frêle car le chasseur sort ses canines dorées, perlées de naphtaline.

Perchée sur un godemichet, la fée carabine de toutes ses forces : le leurre du jugement a sonné.

Les maux, les règles rouges et les larmes floues sont autant de pièges à cons inversés, dressés, violés. Il est des gens pour dire sans détour ce que tu sais sans retour : un homme est vide de lait.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

bravo..!
C'est beau!
Vive l'absurde..!
Mais ais je tout compris... sans doute non.. Je vais relire... encore...

Tom