Parce que c’est aussi un roux qui vomit dans les chiottes de son lycée tandis que son père égorge sa mère qu’il avait engrossée à l’insu de son plein gré alors qu’il savait très bien qu’il n’en avait pas les moyens. Mais l’appel de la chair. C’est lui le plus fort. C’est une cause à effet chimique, c’est dans tes gènes. Prends-toi ça dans la gueule. A la récré.
Et puis tu vois, tu confonds tout. Tu comprends rien. C’est bien pourtant, on pourra calibrer nos efforts, on pourra compenser nos malheurs. Tes idées noires, dans le fond, c’est des idées. En plus, c’est les tiennes. Et puis tu vois, au Gabon, ils crèvent la dalle mais ils sourient. On le voit dans les documentaires. Ils sont contents. Alors arrête.
C’est un remake de l’original mais comme c’est un compromis et que c’est pas l’original, bah y a des clins d’œil, tout le long. C’est que le but est d’arriver à atteindre l’original mais la machine de guerre est tellement puissante, tellement géante, qu’elle broie tout sur son passage, sous prétexte de faire table rase, de tendre vers l’idéal.
Le désir, c’est la mort. Sans la mort, y a pas de désir. Et puis, c’est malgré nous qu’on le subit encore. C’est parce qu’on est des minus et qu’on est particulièrement peureux. On s’accroche comme des parasites. Mais en fait, dans le fond, c’est pourri. J’te jure.
Elle parle vite sur son lieu de travail, elle marche vite. Elle emmerde les intellectuels. En fait, elle s’en fout. C’est quoi, des intellectuels ? C’est pas tellement dur ce qu’elle fait. Elle a pas d’amis, après ça fait des conflits. Non, son problème à elle, c’est de savoir si elle pourra récupérer le gamin à l’heure à l’école. Elle continue.
En haut de la pyramide, au dessus des plateformes, à la tête des masses grouillantes : ils calibrent. Calculer pour mieux aider, calculer pour mieux régner. Ils sont au cœur de leurs préoccupations.
C’est les yeux qui partent en couille. Sans ça, on comprendrait pas. Avant la douleur, avant la peur, avant l’accident, c’est les yeux qui se barrent. Ils fuient. Comme une vitre. Ils se barricadent mais le regard, à l’intérieur, il court dans tous les sens, il n’arrête pas de s’acharner, de chercher.
Après, ils sont dans les statistiques.
Et puis tu vois, tu confonds tout. Tu comprends rien. C’est bien pourtant, on pourra calibrer nos efforts, on pourra compenser nos malheurs. Tes idées noires, dans le fond, c’est des idées. En plus, c’est les tiennes. Et puis tu vois, au Gabon, ils crèvent la dalle mais ils sourient. On le voit dans les documentaires. Ils sont contents. Alors arrête.
C’est un remake de l’original mais comme c’est un compromis et que c’est pas l’original, bah y a des clins d’œil, tout le long. C’est que le but est d’arriver à atteindre l’original mais la machine de guerre est tellement puissante, tellement géante, qu’elle broie tout sur son passage, sous prétexte de faire table rase, de tendre vers l’idéal.
Le désir, c’est la mort. Sans la mort, y a pas de désir. Et puis, c’est malgré nous qu’on le subit encore. C’est parce qu’on est des minus et qu’on est particulièrement peureux. On s’accroche comme des parasites. Mais en fait, dans le fond, c’est pourri. J’te jure.
Elle parle vite sur son lieu de travail, elle marche vite. Elle emmerde les intellectuels. En fait, elle s’en fout. C’est quoi, des intellectuels ? C’est pas tellement dur ce qu’elle fait. Elle a pas d’amis, après ça fait des conflits. Non, son problème à elle, c’est de savoir si elle pourra récupérer le gamin à l’heure à l’école. Elle continue.
En haut de la pyramide, au dessus des plateformes, à la tête des masses grouillantes : ils calibrent. Calculer pour mieux aider, calculer pour mieux régner. Ils sont au cœur de leurs préoccupations.
C’est les yeux qui partent en couille. Sans ça, on comprendrait pas. Avant la douleur, avant la peur, avant l’accident, c’est les yeux qui se barrent. Ils fuient. Comme une vitre. Ils se barricadent mais le regard, à l’intérieur, il court dans tous les sens, il n’arrête pas de s’acharner, de chercher.
Après, ils sont dans les statistiques.
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