Cet amour-là

"Elle dit: non, ne pleurez pas, ce n'est pas triste, en rien, en aucun cas. Il s'agit de vous et de pas vous, oubliez votre personne, ça n'a aucune importance. Il ne faut pas se prendre pour un héros. Vous êtes rien. C'est ce qui me plaît. Restez comme ça. Ne changez pas. Restez. On va lire ensemble."

Yann Andréa

café du repos

Tu me rappelles lui qui dans mon rêve comme je savais
Et depuis toujours puisque sa mère, son père
Comme on répète et les yeux
Sont-ils alors de l’océan ?
Même corps, pareille migration
Le sérieux impossible, cœur impossible, facile
C’est d’un voyage en bus, c’est la nuit adolescente
C’était, et lui
Alors aviez que je n’ai pas vu
Seulement plus tard quand les enfants sont grands
Milliards de fourches et chaque chemin de pas qu’une fierté sans pareil
C’est l’urgence d’un retard, d’une hystérie
Il faudrait parler d’autres pierres que le vent, écrire le voyage comme on pensait le corps, l’eau, la simplicité ensemble, la pluie même. Une image de bancs, d’hommes, de sel. Des frites. Un autre de la force, pas celle massive, simple. Alors et l’œil en main, la danse ridicule. D’une joie qu’on voudrait partager.
C’est de n’être jamais tombée, jamais non plus donnée
Pourquoi alors et sans rien
Même corps, ligne fragile
Offrant ce que personne, mais sachant le sang tourner
Le camion rouge et par deux fois, calmée

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