La peau, unique et personnelle. Enveloppe la chair et le corps. Seul accès au corps. La peau, mienne, immuablement mienne. La peau, sa force. La peau autre, mienne et autre. La peau qui mue. Qui change en réaction à celle de l’autre. La peau qui pleure. La peau qui jouit.
Quand la peau change, l’œil change avec, la langue change avec. La salive se perd et les nerfs tremblent, tentant de reprendre pied dans ce monde transformé. Retendue, la couverture des entrailles se redessine, les pieds changent de forme, la main retrouve le sens du touché. Pareil et autre. La nouveauté mais pas seulement.
Quand la peau subit cette influence étrange, c’est l’existence entière qui se défroisse pour trouver de nouveaux plis.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire