Cet amour-là

"Elle dit: non, ne pleurez pas, ce n'est pas triste, en rien, en aucun cas. Il s'agit de vous et de pas vous, oubliez votre personne, ça n'a aucune importance. Il ne faut pas se prendre pour un héros. Vous êtes rien. C'est ce qui me plaît. Restez comme ça. Ne changez pas. Restez. On va lire ensemble."

Yann Andréa

tes yeux comme des portes blindées

Mon corps ballonné est mourant
rempli de cette inéluctable pourriture
qui grimpera jusque dans mes falanges

Mon corps fatigué est puissant
mais sous le joug d'un méchant leurre
qui parle de relations rouges et oranges

Mon corps étendu languissant
est sec et brisé mais te jure
qu'il a faim de plein d'images

Mon corps figé est glissant
comme une sole en confiture
apeurée sous les nuages

Mon corps comme le vent
souffle sur tes aventures
en traversant les âges

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