Eraillée, sa voix filtrée par le chuintement de mes enceintes beaucoup trop vieilles. Gros, gras, plat, il se brise en mille morceaux sur le sol nu de ma rue, dans le caniveau sec de mes trottoirs, dans les dortoirs ouverts de ma ville intérieure. Citoyen du monde et sans abri dans la chamade des cœurs brisés, il aurait bien voulu m’aimer.
Accroché à ma vie comme la sangsue des tristes, tristes tropiques, il croyait que ça durerait. Il croyait à la certitude stable et tranquille d’une vie passée à deux.
Tu vomis toutes les tripes de ton petit bide velu, tu craches toutes les dents de ta petite bouche moisie, tu casses toutes les articulations de tes petites mains crochues. Et tu dis que tu aimes, tu dis que tu vis, tu dis que tu veux. Tu as peur, minable et misérable. Il fallait prendre tes couilles à ton cou et te battre. Il fallait prendre la corde à la main et tirer sur le fil. Il fallait prendre ses jambes de plain pied et les remplir de liquides gluants.
Il fallait me laisser vivre.
Accroché à ma vie comme la sangsue des tristes, tristes tropiques, il croyait que ça durerait. Il croyait à la certitude stable et tranquille d’une vie passée à deux.
Tu vomis toutes les tripes de ton petit bide velu, tu craches toutes les dents de ta petite bouche moisie, tu casses toutes les articulations de tes petites mains crochues. Et tu dis que tu aimes, tu dis que tu vis, tu dis que tu veux. Tu as peur, minable et misérable. Il fallait prendre tes couilles à ton cou et te battre. Il fallait prendre la corde à la main et tirer sur le fil. Il fallait prendre ses jambes de plain pied et les remplir de liquides gluants.
Il fallait me laisser vivre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire