Toujours la foule dense qu’il faut fendre, contourner, amadouer. Les trottoirs pourtant larges ne contenant jamais la masse mouvante qui y bourdonne, même les jours de pluie. Il n’y a qu’à Barbès que le terme nager en plein délire puisse se dire au propre comme au figuré. On y sait les clopes trop dégueulasses et les trafics de billets pliés, la machine aux tickets volés, les gardiens et les putains. A moins que je ne confonde avec Strasbourg Saint Denis. Toujours est-il.
Toujours est-il qu’un jour de grand soleil gros bang et la nuée s’est envolée: ils courraient tandis que les sirènes hurlaient. Seule dans les escaliers, avec personne à éviter, elle se mit à prier que ce jour n’arrive jamais : le nettoyage du quartier.
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