Il y a celles qui se tissent sur nos yeux et sur nos cœurs
Petit fil par petit fil avec la douceur d’un baiser
Pour que larves entre larves
Nous dégoulinons sur un sol carrelé
Prévu à cet effet
Langueur trompeuse d’un désert sans soleil.
Il y a ces blancs néants sur lesquels valsent
Nos fantasmes convenus et pleurent
Nos racines d'enfants
Qui ternissent le regard du dedans
Images totalitaires castrant le rêve
D’une valse sans tournis.
Et il y a le prétexte des doigts les plus habiles
Ceux qui savent dire deux mots en trois lettres
Ceux qui frôlent puis plongent dans le fondant du plaisir
Ceux qui datent d’hier et parlent de demain
Ceux qui réveillent un corps aux seins tous tendus
Bouche béante et orbites saillants.
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