Je voyais les rideaux gonfler et les ombres cachées
Je savais que demain n'existe pas
Je voulais m'assoir et déglutir le temps
heure par heure
minute par minute
seconde par seconde
Faire des nœuds dans mes cheveux et
compter les jours dans les plis de mon nombril
Je craignais son retour, je fabriquais des sanglots
Je pensais aimer avec mon corps et que mon coeur
Gros con naïf sans âge n'avait pas voix au chapitre.
Mais aujourd'hui je crois qu'il est bien mieux là bas
puisque ma poitrine libérée palpite gentiment.
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