Cet amour-là

"Elle dit: non, ne pleurez pas, ce n'est pas triste, en rien, en aucun cas. Il s'agit de vous et de pas vous, oubliez votre personne, ça n'a aucune importance. Il ne faut pas se prendre pour un héros. Vous êtes rien. C'est ce qui me plaît. Restez comme ça. Ne changez pas. Restez. On va lire ensemble."

Yann Andréa

Stone age

Déchirant les nuages gris et lourds
je reconnaitrais la reine des glaces

à son haleine gercée
au givre court

à mes os brisés.


Les maisons abandonnées
sur les rails de la vie
rythment son train et
sont habitées par vos
rêves d'enfants.



Touffes absurdes
au milieu des champs
les bosquets sont inquiets
comme la ponctuation.

2 commentaires:

Anna de Sandre a dit…

"Les bosquets sont inquiets comme la ponctuation", j'aime beaucoup. Sans doute parce que la ponctuation c'est le rythme du souffle, et que l'inquiétude fragilise le souffle. Et des bosquets inquiets alors qu'eux-mêmes, dans l'imaginaire collectif, ne rassurent pas forcément...

Claremary a dit…

Merci mais c'est tout grâce au train.