je reconnaitrais la reine des glaces
à son haleine gercée
au givre court
à mes os brisés.
Les maisons abandonnées
sur les rails de la vie
rythment son train et
sont habitées par vosrêves d'enfants.
Touffes absurdes
au milieu des champs
les bosquets sont inquiets
comme la ponctuation.
2 commentaires:
"Les bosquets sont inquiets comme la ponctuation", j'aime beaucoup. Sans doute parce que la ponctuation c'est le rythme du souffle, et que l'inquiétude fragilise le souffle. Et des bosquets inquiets alors qu'eux-mêmes, dans l'imaginaire collectif, ne rassurent pas forcément...
Merci mais c'est tout grâce au train.
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