Cet amour-là

"Elle dit: non, ne pleurez pas, ce n'est pas triste, en rien, en aucun cas. Il s'agit de vous et de pas vous, oubliez votre personne, ça n'a aucune importance. Il ne faut pas se prendre pour un héros. Vous êtes rien. C'est ce qui me plaît. Restez comme ça. Ne changez pas. Restez. On va lire ensemble."

Yann Andréa

Opéra 2

Fluidité noire et solitaire. Un dos exalté aux bras furieux. Enflammé.

Je les crois doués d'humour et de finesse. Fantasmagories urbaines, dressées.

L'ensemble forme une géométrie de la sensation qui tremble et plonge géographiquement de l'océan profond à la montagne feuillue, verdoyante, dans les ruisseaux fougueux de l'adolescence. Réalisation visible à l'œil cru de la structure mystérieuse du langage, de ses nuances et de ses émotions brutes. Plus de poésie, plus de discours. Lamentation. Sens désaxé, pertinence accrue. Morsure du réel. Exhortation.

Hypnose. Le son coule, caresse la peau de mon corps et fait bouillir mon sang. Échine hérissée.

Savent-ils qu'ils poussent à la rêverie?

Superbe. Avec ses longs bras noirs, son décolleté plat et large. Avec ses talons hauts et ses jambes interminables. Les cheveux relevés sur la nuque comme le pantalon l'est sur les chevilles. Couleur du bois. Couleur des cuivres. Couleur de la lumière.

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